Le Gouvernement a présenté le 3 septembre le plan de relance français destiné à permettre une reprise accélérée de l’économie nationale, en ciblant 3 enjeux, écologie, compétitivité, cohésion. Doté de 100 milliards d’euros, dont 40 issus de financements européens, il se décline en dispositifs d’appuis que portent les Ministères. Le volet « Transition agricole, alimentation et forêt » se fixe 3 objectifs : renforcer la souveraineté alimentaire ; accélérer la transition agro-écologique et adapter l’agriculture et la forêt au changement climatique. 1,2 milliard d’euros sont ainsi spécifiquement dédiés aux secteurs agricole et agroalimentaire.
La crise de la Covid-19 a rappelé l’importance stratégique de l’agriculture sur tout le territoire national. La mobilisation de la chaîne agricole et agroalimentaire a permis de garantir à tous les Français, dans l’Hexagone et dans les Outre-mer, un accès à l’alimentation. Si la chaîne a tenu durant la crise, celle-ci a aussi révélé ses vulnérabilités à même de fragiliser notre indépendance alimentaire. La priorité du plan de relance, et les moyens déployés sont à la hauteur, est la reconquête de cette indépendance.
L’agriculture française doit résolument être celle du XXIe siècle et réussir la transition agro-écologique. Face aux aléas climatiques qui se multiplient, s’adapter à l’urgence écologique est une question primordiale. Le plan de relance permet d’accompagner les agriculteurs et les entreprises agroalimentaires, vers un modèle plus durable, respectueux de l’environnement et économiquement robuste.
Structuration des filières notamment bio et à haute valeur environnementale, investissements pour la conversion vers des équipements plus performants, les mesures déployées doivent permettre de changer d’échelle et de créer un choc d’innovation.
Le plan de relance consacre 1,2 milliard d’euros à l’accompagnement de la chaîne alimentaire et en premier lieu des agriculteurs. Plus largement, ce sont tous les Français qui en bénéficieront. Avec le développement des circuits-courts, et en lien avec les enseignes de la grande distribution, l’enjeu est de progresser vers le juste prix, celui capable d’assurer une juste rémunération à ceux qui nourrissent les Français.
Avec ce plan de relance, les moyens sont donnés à l’agriculture et à ceux qui la font, d’entreprendre la reconquête de notre souveraineté alimentaire.
La déclinaison en outils d’appui pour le secteur est en cours de construction, les outre-mer y sont clairement identifiés tant les besoins y sont importants. L’office ainsi que les services territoriaux de l’Etat seront au côté des filières agricoles ultramarines pour leur permettre de s’engager pleinement dans ce plan de relance.
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